dimanche 15 février 2009

Ascension de Barak Obama à la tête des Etats Unis : une réponse du peuple face à la crise financière internationale

Ascension de Barak Obama à la tête des Etats Unis : une réponse du peuple face à la crise financière internationale

Par ANGALI NZANZU PATRICK MUYISA

Chercheur Indépendant en Sciences économiques et de gestion, option gestion financière

(+243) 997601661
(+243) 853501115
)
muyisaangali@yahoo.fr


Bonjour grand, je vraiment pris du temps pour donner mes impressions sur la publication, la toute

première depuis que le ciel de Dakar vous a accueilli pour vos recherches, article qui a tenté d’élucider les raisons profondes ayant concouru à la brillante élection de Barak Obama à la tête de la plus grande puissance mondiale ; élection ayant, selon l’article, comme soubassement les souches identitaires l’ayant propulsé à ce rang car l’élection de Barak Obama, c’est aussi (surtout) l’élection d’un Noir au sommet des Etats Unis. Cet aspect a vraisemblablement influencé beaucoup d’électeurs blancs et noirs à se prononcer en faveur de Barak Obama dont l’avènement à l’instance décisionnelle la plus élevée qu’un seul noir n’a pu atteindre dans l’histoire des Etats Unis et qui marque une rupture véritable avec les racines de racisme et d’esclavagisme qui ont teinté le pays de l’oncle Sam. Ainsi dit, son ascension au poste de Président des Etats Unis marque une nouvelle ère, un nouveau vent d’acceptation des Noirs et constitue un exemple pour d’autres nations qui portent encore les stigmates du racisme empêchant l’émergence d’une certaine classe sociale considérée comme inférieure ou étrangère.

Cependant, au delà des considérations identitaires et des racines techno-culturelles qui ont concouru à l’ascension de Barak Obama, il sied de mettre en exergue la sagacité d’Obama en faisant référence aux questions de la politique économique dans un contexte de crise financière internationale qui secoue le monde et dont les causes peuvent être analysées comme suit.

Les surprimes ou les prêts immobiliers qui ont été accordés de façon inconsidérée aux Etats-Unis par les banques. Comment en est-on arrivé à la construction d’un système aussi incertain ou pour parler comme le Secrétaire au Trésor américain de « risque systémique ». Motivés par les profits, les organismes de crédits hypothécaires ont prêté à un secteur de la population déjà fortement endetté.

Il faut cependant retenir que les conditions de ces prêts à haut rendement (pour les banques) constituent une véritable arnaque comme le soulignent Millet D. et Toussaint D. (30 mars 2008). En fait, le taux est fixe et raisonnable au cours des deux premières années ; puis, augmente fortement ensuite. Par ailleurs, les institutions financières (prêteurs) affirmaient aux emprunteurs que les biens qu’ils achetaient gagneraient rapidement de la valeur au regard de l’augmentation des prix.

Le résultat, c’est que la bulle du secteur a fini par exploser en 2007, et les prix ont commencé à baisser. Attendu que le nombre d’incapacités de paiement s’est substantiellement accru, les institutions de crédits hypothécaires (1) se sont retrouvées dans des difficultés de remboursement de leurs dettes. Il faut rappeler que les deux principales banques en faillite au début de la crise ont une longue histoire. En effet, la Fannie Mae, créée en 1968, d’origine publique, avait pour objectif, lorsque la décision fut prise de la coter en bourse, de financer la guerre du Vietnam. En 1980, est créée la Freddie Mac qui est venue compléter le rôle de la première.

L’objectif de ces deux banques était d’assurer la transparence du marché immobilier en garantissant les prêts immobiliers ou en les rachetant aux banques. Ainsi que le rapporte le journal Le Monde Diplomatique, en 1990, les deux institutions détenaient 740 milliards de dollars de crédit.

Dans les prévisions, ce chiffre devait atteindre 1250 milliards de dollars en 1995 et dépasser 2000 milliards de dollars en 2005. A la veille de leur nationalisation récente, leur portefeuille était de 5 400 milliards de dollars soit 45% de l’encours total du crédit immobilier aux Etats-Unis.

Dans le même temps, les deux sociétés soutenaient 97% des titres adossés à des prêts hypothécaires. Avec le soutien d’Alain Greenspan, ancien directeur de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui affirmait en 2004 qu’« une baisse sévère du marché immobilier était peu probable aux Etats-Unis… ». Cet enthousiasme et ces déclarations ont soutenu l’investissement dans les actions et obligations des deux banques qui connurent un âge d’or sans précédent.

Mais cette croissance était déjà entachée de nombreuses irrégularités et fraudes qui ont conduit dans les années 2004-2006 à la condamnation de chacune d’elles à des amendes. En réalité, d’un rôle qui devait permettre au plus grand nombre d’américains d’avoir accès à la propriété immobilière, les deux géants ont plutôt cherché à maximiser les revenus de leurs actionnaires et principalement de leurs dirigeants. A titre d’exemple, rapporte Le Monde, le salaire de chacun des patrons de ces deux banques était de 70 millions de dollars par an.

Elles étaient devenues tellement puissantes qu’elles influaient sur les décisions du Congrès en matière réglementaire. C’est dans ce contexte que les deux banques ont accumulé des dettes, et les « marchés » constatèrent la « catastrophe » : d’où la crise. En effet, en 12 mois, les deux sociétés avaient accumulé des pertes de 14 milliards de dollars et, dans le même temps, leurs actions avaient perdu plus de 90% de leur valeur. Elles devaient rembourser une dette de 1600 milliards de dollars dont 230 milliards venaient à échéance fin septembre.

Les grandes banques, par souci de protection, ont refusé de leur octroyer de nouveaux crédits ou tout simplement ont préconisé le relèvement des taux d’intérêt. Il y a eu d’autres opérations plus complexes dans le même secteur immobilier qui ont fini par saper l’ensemble du système financier américain.

(1) Les prêts hypothécaires aux Etats-Unis remontent au New Deal. Ce dernier, lui-même, était un programme de relance de l’économie après la crise de 1929.

C’est dans ce contexte que le Trésor américain est intervenu, début septembre, pour leur injecter 200 milliards de dollars. Ce fut les premières nationalisations qui ont fait dire au sénateur républicain du Kentucky, Jim Bunning, dans son interpellation du Secrétaire au Trésor, ceci : « Quand j’ai ouvert mon journal hier, j’ai cru que je m’étais réveillé en France. Mais non, il s’avère que le socialisme règne en maître en Amérique ».

c) La troisième cause est la hausse du prix du pétrole qui a renchéri les coûts de production des entreprises industrielles, entraînant une baisse de compétitivité ; l’augmentation des prix ; une baisse de la consommation des biens durables des ménages ; une « chute libre » de l’investissement résiduel et l’accumulation de stocks invendus par les entreprises. Toutes choses qui ont réduit la croissance économique du pays. Inexorablement, on s’est acheminé vers une réduction des emplois. On sait que depuis 2001, environ 30% de l’augmentation des emplois aux Etats-Unis est liée à l’immobilier (cf. AFP du 23/08/08 : les USA : l’ampleur du ralentissement immobilier commence à devenir inquiétante et également USA : le ralentissement immobilier risque de déteindre sur toute l’économie ; AFP du 24/08/08).

d) Le renforcement des oligopoles et monopoles au détriment de la concurrence.

e) La forte concentration mondiale des fortunes entre les mains d’une minorité.

f) Le développement de la spéculation financière qui a pris une ampleur sans précédent dans l’histoire du système capitaliste mondial, favorisé par un système libéral sans gouvernail.

Les causes militaro-financières

Dans son discours d’adieu du 17 janvier 1961, le président (et ancien général) Dwight Eisenhower avertit les américains que le lobby militaro-industriel pourrait faire planer un jour une menace sur la liberté et la démocratie. Il disait en substance : « La présence simultanée d’un énorme secteur militaire et d’une vaste industrie de l’armement est un fait nouveau dans notre histoire. Cette combinaison de facteurs a des répercussions d’ordre politique, économique et même spirituel, perceptibles dans chacune de nos villes, dans les chambres législatives de chacun des Etats qui constituent notre pays, dans chaque bureau de l’administration fédérale.

Certes, cette évolution répond à un besoin impérieux. Mais nous nous devons de comprendre ce qu’elle implique, car ses conséquences sont graves. Notre travail, nos ressources, nos moyens d’existence sont en jeu, et jusqu’à la structure même de notre société.

Dans les organes politiques, nous devons veiller à empêcher le complexe militaro-industriel d’acquérir une influence injustifiée, qu’il l’ait ou non consciemment cherchée. Nous nous trouvons devant un risque réel, qui se maintiendra à l’avenir : qu’une concentration désastreuse de pouvoir en des mains dangereuses aille en s’affermissant.

Nous devons veiller à ne jamais laisser le poids de cette association de pouvoirs mettre en danger nos libertés ou nos procédures démocratiques. Nous devons nous garder contre le risque de considérer que tout va bien parce que c’est dans la nature même des choses.

Seul un ensemble uni de citoyens vigilants et conscients réussira à obtenir que l’immense machine industrielle et militaire qu’est notre secteur de la défense nationale s’ajuste sans grincement à nos méthodes et à nos objectifs pacifiques, pour que la sécurité et la liberté puissent prospérer ensemble ».

- De façon concrète, cela s’est traduit au début de ce 21e siècle par un excès de financement des guerres contre le terrorisme (Irak, Afghanistan, etc.). Le déficit budgétaire des USA en 2003 était de 455 milliards de dollars. L’occupation de l’Irak coûte aux contribuables américains, 1 milliard de dollars par semaine. En extrapolant, nous avons 52 milliards de dollars par an, soit 260 milliards de dollars durant les cinq premières années de la guerre.

- A l’actif de ces lobbys militaro-financiers, il faut noter les boucliers antimissiles en Europe, et dont les experts en la matière s’accordent à reconnaître le coût très élevé de l’opération. Il en est résulté comme solde de tout compte, des conséquences désastreuses sur l’économie mondiale et le développement de dizaines de nations démunies de tout instrument de protection et de réplique.

Au regard de ces défis à relever et qui faisaient frissonner plus d’un américain qui, à jamais veut voir l’économie de son pays rayonner de tout son éclat et son sa super puissance tant militaire que politique conservée. La maitrise de ces questions par rapport à ses concurrents politique en proposant un plan de sauvetage de plus de 890 milliards de dollars pour venir à la rescousse du secteur financier américain qui pourra avoir des répercussions positives sur l’économie mondiale. Il y a aussi le retrait des troupes américaines de l’Irak ou celles-ci sont parties chercher des armes de destruction massives, armes qu’elles n’ont pas trouvées. Ces opérations militaires ont occasionné beaucoup des dépenses qui ont sensiblement pesées sur les réserves fédérales ; dépenses, par nature improductives voire destructives. Le plan de retrait des troupes américaines de l’Irak et la fermeture de la fameuse prison de Guantanamo n’est que la traduction de la volonté du peuple américain dont la stabilité nationale doit être préservée à tout pris, (même s’il s’agit d’un noir qui la défend) et l’ultime vocation de mettre fin à cette spirale des guerres que l’Amérique n’a pas choisi, guerres que le régime de Bush qualifiait de lutte contre le terrorisme, régime qui n’était loin du terrorisme. (Un peu comme lutter contre le terrorisme par le terrorisme).

Les arguments en rapport avec la politique économique ayant convaincu plus d’un, Barak Obama ne pouvait que s’attendre à cette victoire brillante. Nous restons convaincus dans une grande mesure que les intérêts économiques guident l’action politique. L’histoire ne pourra que nous renseigner à ce sujet. A titre exemplatif, la guerre d’Irak, la guerre au Kivu (la chute du cours des produits n’a-t-il pas fait changer la donne, une paix montée en toutes n’est elle pas en train de se chanter à cor et à cris à toutes les chaines du pays ?) Les américains en avaient assez de voir leurs réserves dilapidées, sacrifiant ainsi leur avenir, ainsi que celui du monde, compromettant la croissance économique qui a longtemps caractérisée l’économie américaine, concept qui retiendra notre attention pour éclairer l’opinion tout en présentant un modèle économique quand à ce.

Les fondements des nouvelles théories de la croissance

Les théories de la croissance connaissent un renouveau depuis la fin des années 80 et le début des années 90. Les anciennes théories de la croissance considéraient que celle-ci a des déterminants exogènes (généralement la croissance de la production active et celle du progrès technique). Elles postulaient donc que la croissance ne s’auto entretient pas et n’est pas un processus cumulatif.

L’étude des divergences entre les croissances des différentes régions du monde et celle des phénomènes de crise semble au contraire démontrer que la croissance n’est pas un phénomène naturel. Pour intégrer ces constatations, des économistes ont bâti la théorie de la croissance endogène. Certains auteurs ont cherchés à expliquer la croissance à partir des facteurs non plus exogènes mais plutôt endogènes. Les plus connus de ces auteurs sont Paul Romer et Robert Lucas.

Les nouvelles théories présentent les caractéristiques suivantes :

Ø Le facteur résiduel est un facteur endogène

Alors que Solow considérait le fameux résidu, généralement défini par le progrès technique, comme un facteur exogène, l’originalité des nouvelles théories de la croissance est de l’endogenéïser. Ce facteur résiduel serait en réalité une conséquence de la croissance elle-même et expliquait son aspect cumulatif : la croissance provoque l’accumulation du facteur résiduel qui lui-même suscite la croissance.

Dans le cadre de cette analyse, le progrès technique est donc bel et bien un phénomène économique endogène.

Ø L’abandon de l’hypothèse de productivité marginale décroissante

L’une des hypothèses de la fonction de production néoclassique est la loi des rendements décroissants, c’est à dire de la productivité marginale décroissante de chacun des facteurs de production. On comprend que les rendements décroissants ont tendance à neutraliser la croissance de longue période puisqu’il faut des inputs faibles. La théorie de la croissance endogène refuse cette proposition et prend l’hypothèse que la productivité marginale des facteurs de production est constante ; ainsi la croissance peut-elle être un phénomène auto-entretenu.

Les sources endogènes de la croissance

La théorie de la croissance endogène prend quatre directions principales : la première, à la suite de Paul Romer, affirme que le moteur de la croissance (facteur résiduel) provient essentiellement de l’accumulation de connaissances ; la deuxième direction, ouverte par Robert Lucas, privilégie l’accumulation du capital humain ; la troisième direction également développé par Romer, étudie surtout l’accumulation du capital technologique due à l’innovation et à la recherche-développement ; la dernière direction, établie par Robert Barro, prend en compte les dépenses d’infrastructure publique.

Ø L’accumulation des connaissances

Romer considère que l’accumulation des connaissances est un facteur endogène de croissance. Il reprend en partie la théorie du « learning by doing » déjà formulée par Arrow en 1962. Romer affirme que c’est en produisant qu’une économie accumule spontanément les expériences et donc les connaissances. Plus la croissance n’est forte, plus l’accumulation d’expérience et de savoir-faire est forte, ce qui favorise la croissance. L’accumulation de connaissances a des nombreux effets externes. En produisant, une entreprise accumule des connaissances qui lui permettront d’être plus performante, mais qui serviront aussi aux firmes qui l’entourent, par effet d’imitation ou grâce au turn-over d’une main d’œuvre ayant gagné en savoir-faire. L’accumulation de connaissances a donc une productivité privée (celle dont profite l’entreprise), mais aussi une productivité sociale (celle dont profite l’ensemble de l’économie et de la société).

Ø L’accumulation de capital humain

Dès le début des années 60, Becker avait énoncé sa théorie du capital humain, qui présentait l’éducation et la formation professionnelle comme des investissements que des individus rationnels cherchaient à optimiser. Dans cette lignée, Lucas considère que le stock de connaissances (c’est à dire le capital humain) est un facteur endogène de croissance. La croissance économique dépend en grande partie des efforts en formation individuelle et sociaux, qui eux-mêmes dépendent de la capacité d’épargner et donc de renoncer à consommation présente pour investir dans l’éducation. Selon ce modèle, la croissance est endogène et cumulative car la capacité en épargne de formation d’une économie dépend en grande partie du niveau de la production et donc de la croissance économique.

L’accumulation du capital humain résulte de stratégies individuelles mais aussi de la stratégie de la collectivité. Effectivement, l’accumulation du capital humain a des conséquences externes car le niveau d’éducation d’un individu joue non seulement sur sa propre productivité, mais aussi sur celle de ses partenaires. Par effet de réseau, un niveau d’éducation est d’autant plus efficace qu’il permet d’interagir avec d’autres personnes présentant ce même niveau. On conçoit alors clairement que la productivité sociale de la formation est supérieure à sa productivité privée.

Ø L’accumulation du capital technologique

D’après cette troisième voie d’analyse développée par Romer et largement inspirée par les travaux de Schumpeter, c’est l’innovation et la recherche-développement qui constituent le facteur résiduel : plus les efforts de recherche-développement sont importants, plus la croissance est forte ; plus les efforts de recherche-développement peuvent être importants.

La recherche-développement est une activité spécifique qui produit des biens sans exclusion et qui génère des rentes de monopole. Les biens produits par la recherche-développement ont les caractéristiques des biens collectifs car leur coût est indépendant du nombre d’utilisateurs. La théorie économique suppose que dans de tels cas l’intervention de l’Etat est nécessaire, par exemple en garantissant un système de brevets qui donne à l’invention la caractéristique d’un bien privé.

Ø Les dépenses d’infrastructures publiques

En 1990, Barro démontre que la dépense publique est directement productive et doit donc être considérée comme un des facteurs de la fonction de production. La contribution du secteur public à la croissance comprend les dépenses d’éducation (afin d’accroître le capital humain) et de recherche-développement, mais aussi celles d’infrastructures en matière de transport et de communication.

Comme les autres accumulations, ces dépenses ont un effet cumulatif ; elles permettent d’augmenter la croissance qui, en élargissant l’assiette fiscale, induit un accroissement des recettes publiques et donc des dépenses publiques, facteur de croissance.

Cette théorie conduit à démontrer la nécessité du maintien des investissements publics dans une conjoncture difficile. La tentative des gouvernements est souvent grande, en période de crise, de réduire les dépenses d’investissements pour pouvoir maintenir les dépenses courantes. Les théories de la croissance endogène rejoignent ici les théories keynésiennes : l’investissement public est nécessaire à la croissance.

Voici, un modèle de Cobb Douglass qui illustre la croissance telle que formulée par Cobb et Paul Douglass.

Partons de la fonction de production formulée par James COBB et Paul DOUGLAS. Notre modèle part de la fonction :

Q = A*F (K, L, G) (1)

Avec comme variable endogène ou expliquée la production Q et comme variables explicatives le capital privé K, le travail ou la main d’œuvre L et le capital public G, en considérant le niveau technologique constant A.

Cette fonction peut encore s’écrire :

(2)

Etant donné que les dépenses publiques sont de deux sortes, le facteur G sera subdivisé en deux sous facteurs : GF, les dépenses courantes ou dépenses de fonctionnement et Ginv., les dépenses en capital ou dépenses d’investissement.

D’où la fonction devient :

(3)

Si on transforme la même équation en logarithmique, on aura :

(4)

Avec les coefficients indiquant le pourcentage de variation de la production par rapport au capital privé, à la main d’œuvre mais aussi par rapport aux dépenses publiques de fonctionnement et dépenses publiques d’investissement.

Le modèle va prendre la forme :

(5)

Avec

Yt : le PIB

Kt : le capital privé

Lt : le travail ou la main d’œuvre

GFt : les dépenses publiques de fonctionnement

GInv. : Les dépenses d’investissement public

a : le facteur technologique

t : le facteur temps

: Les paramètres

D’autre part, nous savons par la nature des choses que la croissance économique n’est pas seulement fonction des variables ci-haut citées mais elle est également fonction d’autres facteurs tels que : le capital humain, la sécurité, …

Nous ajoutons donc à l’équation la variable aléatoire et pour prendre en compte à la fois la possible spécification imparfaite de la forme mathématique, les erreurs de mesure et celles d’agrégation. Ainsi le modèle s’écrira :

(6)

Si nous supposons que la variable expliquée PIB et les variables explicatives K, L, GF, GInv. sont liées par une relation linéaire, le modèle devient :

(7)

Aucun d’analyste, ne peut nier que le plan de relance de l’économie a convaincu et à réussi à décrisper le climat morose qui avait élu domicile dans le secteur financier dont les effets sur l’économie réelle est la montée en galop du chômage conséquent à la fermeture des plus de 1.000 géants du secteur bancaire, le ralentissement des investissements privés…

Nous admettons à juste titre que les considérations identitaires de Barak Obama ont fortement influées à son élection à la tête des Etats Unis tout en restant convaincu qu’au de-là de ces dernières, nous restons convaincu que la maitrise des questions des politiques économiques ont aussi (surtout) joué en sa faveur quand on note dénote des sérieux tâtons dans le chef de ses rivaux quand à la manière d’endiguer la crise qui frappe de plein fouet la première puissance mondiale et crispe les marchés boursiers. Obama est la réponse du peuple américain par sa souplesse d’esprit quand à la résorption du chômage qui se situait au tour de 1% au début du mandat de Bush. Aujourd’hui, on ne cesse de noter des nombreux de suicide des citoyennes américaines face la perte de leurs emplois, perdant toute confiance en l’avenir face à la crise que tout le monde s’accorde de qualifier de la plus grande après celle de 1929. Cordiales salutations

1 commentaire:

CEREPSAN Université de Kisangani a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.